L’Etat présent en force à VivaTech

16 Avr


Pour simplifier le quotidien de tous les Français et accélérer l’efficacité de l’action publique, l’État s’appuie sur la puissance du numérique et les compétences techniques des professionnels de la tech. Intelligence artificielle, dématérialisation, data, cloud, accessibilité, design, identité numérique, mode produit, infrastructure, attractivité, fidélisation et formation… telles sont les expertises que l’État recrute pour réussir sa stratégie numérique et assurer sa souveraineté.
Investies dans cet objectif, 14 entités engagées dans la transformation numérique de l’État seront présentes au salon VivaTechnology pour la deuxième fois afin de présenter, aux professionnels de la tech et au grand public, au sein d’un stand unique, leurs projets numériques les plus innovants, qui sont autant d’opportunités d’emplois.
Du 22 au 25 mai 2024, seront présents, aux côtés de la direction interministérielle du numérique, les directions numériques du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, de la Justice, de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, des ministères Sociaux, du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ainsi que le service d’information du Gouvernement, la direction interministérielle de la transformation publique, l’IGN et l’Arcep.
Des représentants de Startups d’État développées grâce à une démarche d’intrapreunariat seront également présents. Ces start up d’État ont pour mission de concevoir des services numériques plus simples et plus efficaces pour tous les Français en s’appuyant sur des méthodes innovantes guidées par l’impact.

La RATP équipe ses ateliers de maintenance RER et tramway d’exosquelettes dernière génération

1 Mar

Depuis le mois de décembre 2023, les 12 ateliers de maintenance RER et tramways de la RATP équipés d’une flotte d’exosquelettes « bras en l’air » dernière génération. Les 140 exosquelettes – appareil fixé sur un ou plusieurs membres du corps humain pour en augmenter les capacités- , destinés à plus de 300 agents, permettent de réduire considérablement les contraintes physiques sur les postes de travail des agents de maintenance. Le exosquelettes sont financés à 100% par Île-de-France Mobilités et il s’agit d’une première européenne sur l’ampleur du déploiement.

Enchanted Tools au CES 2024 

10 Jan

Enchanted Tools profite du CES 2024 pour présenter au monde entier, Miroka, la version améliorée de son robot phare, Miroki. Fruit du savoir-faire français, Miroka est dotée d’une agilité renforcée, illustrant ainsi des avancées significatives dans le domaine de la robotique déjà éprouvées par des tests au sein de plusieurs établissements de l’AP-HP. Développés en seulement 18 mois, ces robots ambitieux ouvre de nouvelles perspectives dans les domaines de la robotique sociale, la santé et les smart cities. Enchanted Tools franchit aujourd’hui une étape majeure en lançant l’industrialisation de ses robots avec un programme de prévente dédié aux laboratoires de recherche, offrant aux chercheurs l’opportunité d’explorer les possibilités inédites par les Mirokaï. Pour encourager l’innovation, Enchanted Tools met à disposition quinze robots réservés aux chercheurs, offrant ainsi des fonctionnalités avancées en manipulation mobile interactive et en planification d’actions riches pour le machine learning. La start up propose également des échanges privilégiés avec ses ingénieurs, soulignant son engagement en faveur de l’innovation. L’équipe s’est donnée pour mission de produire 100 000 robots en 5 ans. Miroka et Miroki intègrent une intelligence artificielle avancée pour une navigation et manipulation efficaces. D’une hauteur d’1,23 mètre et d’un poids de 28 kilos, ils bénéficient d’un taux de succès à la saisie de 97%, quand le standard du marché se situe autour de 60%. Outre leur design unique, ils se distinguent par des fonctionnalités innovantes telles qu’un globe roulant, des pouces opposables et une poignée universelle. Les essais réussis dans plusieurs hôpitaux de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris soulignent la valeur ajoutée de ces robots qui se révèlent extrêmement utiles dans le soutien logistique, notamment dans la livraison de fournitures.

6 salariés sur 10 envisagent de devenir freelance 

20 Déc

Beager, acteur de la mise en relation entre entreprises et talents indépendants , et l’institut de sondage Viavoice ont réalisé une enquête exclusive auprès de 1 000 actifs français sur l’attractivité du statut de freelance auprès des salariés. D’après l’étude, 1 salarié sur 4 (26%) estime avoir un métier qui peut s’exercer en freelance.
Un chiffre qui varie selon :
• le statut des répondants : 37% pour les cadres, 29% pour les salariés du secteur privé ou encore 28% pour les professions intermédiaires ;
• l’âge du salarié : 33% des salariés entre 25-34 ans estiment que leur métier pourrait s’exercer en statut freelance ;
• la taille de l’entreprise employant le salarié : 39% pour les entreprises avec moins de 10 salariés, 29% pour les sociétés de 10 à 49 collaborateurs et tout de même 21% pour les entreprises ayant plus de 250 employés.
Les Français sont prêts à délaisser le CDI pour s’intéresser aux nouvelles formes d’emploi. En effet, la moitié des répondants envisage de quitter son travail pour devenir freelance et 63% comptent le faire tout en conservant son poste pour avoir des revenus supplémentaires.
Par ailleurs, 59% des interrogés pensent devenir freelance à un moment dans leur carrière, et même près de 3 sur 4 pour les moins de 35 ans (74%). Cette tendance forte est également rapide, puisque 48% des salariés pensent changer de statut dans les deux ou trois prochaines années à venir. On constate un engouement plus fort auprès des hommes (63%) et des salariés qui ont moins de 35 ans.
 

10 ans du Plan France Très Haut Débit, une discrète célébration

14 Déc

Philippe Le Grand, président d’InfraNum, était le jeudi 14 décembre aux côtés de Jean-Noël Barrot, ministre délégué en charge du numérique, lors d’une visite officielle du Périgord à la Gironde, sur les traces des Réseaux d’Initiative Publique et des zones AMII.
Un déplacement qui avait pour but de souligner le succès du Plan gouvernemental France Très Haut Débit qui souffle ses 10 bougies.
 
« Un succès collectif » s’est réjoui Philippe Le Grand qui explique que « en 10 ans, la fédération a su rassembler tous les acteurs industriels aux côtés des collectivités et de l’Etat pour atteindre les objectifs du Plan France Très Haut Débit (THD). Cette démarche collective a permis au chantier de se terminer dans les temps et place ainsi la France en tête du classement dans le déploiement de la fibre en Europe ».
 
Conscients de la place centrale des infrastructures numériques dans la transformation des territoires, les 230 entreprises membres de la fédération InfraNum ont su se mobiliser pour accomplir  le déploiement de 38 millions de prises à fin 2023, le raccordement de plus de 21 millions d’abonnés à la fibre et la création de 40.000 emplois dans les métiers de la fibre.
 Mais la partie n’est pas terminée…
 
« Le plan ne sera un succès que si nous arrivons à garantir l’égalité d’accès numérique entre tous les Français, la pérennité des réseaux et la solidarité entre les territoires pour une exploitation durable ».
C’est pourquoi, Philippe Le Grand a profité de cette rencontre avec le Ministre pour lui rappeler les attentes pressantes des membres de la filière vis-à-vis du Gouvernement, à savoir :
–          La mise en place d’une structure nationale de financement intelligent et économe en argent public, notamment pour apporter une réponse aux besoins de raccordements complexes ;
–          Une réponse nationale aux enjeux de résilience des réseaux. Trois scénarios ont été présentés afin de protéger et pérenniser les segments sensibles ;
–          La création d’un fonds de péréquation des réseaux optiques visant à assurer l’équilibre économique long terme des réseaux ;
–          Un accompagnement national pour rendre les métiers de la filière plus visibles et attractifs, afin de pallier les difficultés de recrutements et de se préparer aux chantiers d’avenir notamment celui lié au retrait du cuivre.
 

Un recruteur français sur quatre dit avoir peur de l’IA au travail

29 Nov

Après avoir lancé son IA générative chargée des descriptions de poste, Indeed, première plateforme de recrutement et de matching au monde, a tenté de répondre à ces questions au moyen d’une étude menée en partenariat avec CensusWide entre août et septembre 2023, auprès de recruteurs et candidats basés en France, au Royaume-Uni, en Inde, aux Etats-Unis, au Japon, en Allemagne et au Canada.
Les plus enthousiastes : les Indiens
Les recruteurs et candidats interrogées en Inde sont de loin les plus enthousiastes à l’égard de l’IA et de son recours dans l’espace de travail : en effet, pas moins de 98% des responsables RH et 91% des chercheurs d’emploi déclarent qu’ils utilisent actuellement des outils d’IA dans le cadre de leur emploi.
• Des taux nettement supérieurs à ceux observés aux Etats-Unis (respectivement 92% et 70%), au Royaume-Uni (88% et 61%) et en France (85% et 68%).
Les recruteurs indiens sont notamment friands d’IA en vue de remplir des fonctions RH (55%), créer un chatbot de service à la clientèle (45%), générer des questions d’entretien (44%), ou encore pour résumer ou analyser des CV et des demandes d’emploi (43%). S’agissant des candidats, c’est principalement pour la préparation des questions d’entretien (44%) et la correspondance avec les recruteurs (44%) que l’IA est particulièrement sollicitée.
Cet enthousiasme s’explique par une confiance enracinée envers cette technologie, perçue comme porteuse d’espoir :
• Dans l’ensemble, les responsables RH sont enthousiastes (69%), voire optimistes (54%) sur le rôle que jouera l’IA au cours des 5 prochaines années sur le lieu de travail.
• Près de 4 candidats indiens sur 5 (78%) considèrent que les outils d’IA réduiront la redondance ou les tâches fastidieuses.
• 83% des candidats considèrent que l’IA leur permettra de trouver un meilleur emploi ou de grandir dans leur poste. A titre de comparaison, seuls 49% des candidats français pensent de même !
 
Les plus en retrait : les Japonais
Sans pour autant exprimer une méfiance particulière, les Japonais (recruteurs comme candidats) s’avèrent être les plus indéterminés vis-à-vis de l’adoption de l’IA dans leurs process : en effet, près d’un tiers (35%) des professionnels des RH et plus de la moitié (53%) des chercheurs d’emploi au Japon déclarent qu’ils n’utilisent pas du tout les outils d’IA dans le cadre de leur travail.
Et pour cause : selon une récente étude de la Goldman Sachs, le Japon affiche un retard technologique en matière d’IA par rapport aux Etats-Unis et à l’Europe. Un retard qui peut être attribué en partie à des lacunes comparatives dans le domaine du deep learning, lequel nécessite une armada d’ingénieurs logiciels que le Japon peine à faire émerger ces temps-ci.
Ceci explique que les répondants japonais semblent avoir du mal à se projeter dans un monde du travail emprunt d’IA, soulignant avec moins d’assertivité qu’ailleurs les espoirs et les craintes que cette technologie pourrait susciter.
• Par exemple, seuls 41% des responsables RH japonais se disent enthousiastes quant à l’impact de l’IA sur l’emploi d’ici les 5 prochaines années ; mais il ne sont, à front renversé, que 12% à s’avouer craintifs.
• Dans la même logique, on constate que les chercheurs d’emploi japonais s’imaginent beaucoup moins recourir à l’IA dans le cadre de leurs démarches, preuve que cette technologie n’est pas autant ancrée dans les mœurs qu’ailleurs. Ainsi, seuls 18% des candidats sont prêts à l’utiliser pour préparer les questions et les points à aborder lors des entretiens, contre 38% en Inde, 34% aux Etats-Unis, ou encore 23% en France

Les plus méfiants : les Français
L’exemple de la France montre que candidats et recruteurs peuvent être à la fois friands d’IA en pratique, mais également très craintifs à son endroit. Les répondants français sont en effet nombreux à utiliser des outils d’IA dans un processus de recrutement / candidature : c’est le cas de 85% des responsables RH et de 62% des chercheurs d’emploi.
Par contre, de tous les pays étudiés, les Français sont les plus craintifs à l’égard de cette technologie sur le lieu de travail : 30% des chercheurs d’emploi et 25% des professionnels des RH déclarent avoir peur de cette technologie, contre respectivement 12% 18% et au Japon, 18% et 29% au Royaume-Uni ou 16% et 25% aux Etats-Unis.
Des chiffres largement alimentés par les angoisses suivantes, particulièrement présentes chez les répondants français :
• Près de la moitié (47 %) des responsables RH interrogés et 44% des candidats craignent que l’IA ne remplace le jugement et l’intuition humains dans le processus de recrutement
• 34% des recruteurs et 39 % des candidats craignent le fait que le recours à des systèmes d’IA ne remplace les emplois
• 39% des recruteurs se disent préoccupés par les nouveaux biais que pourrait créer l’IA dans un processus de recrutement.

Verkor lève la somme record de 2 milliards d’euros

14 Sep


La start up grenobloise, créée en 2020, a pour ambition de fournir des batteries bas-carbone à l’industrie automobile européenne et de contribuer ainsi pleinement à la souveraineté européenne en matière de mobilité électrique et de stockage d’énergie
Elle sécurise plus de 2 milliards d’euros de financement grâce à une Série C de 850 millions d’euros, un soutien de 600 millions d’euros de soutien en financement bancaire de la part de la Banque Européenne d’Investissement et des subventions françaises d’un montant d’environ 650 millions d’euros (via France 2030), soumises à la validation définitive de la Commission européenne. Ce financement permet d’accélérer :
• La construction de la première Gigafactory Verkor à Dunkerque et la production de cellules de batteries bas-carbone et haute performance
• La recherche pour promouvoir de nouvelles technologies de production et de batteries dernier cri au sein du Verkor Innovation Centre
• Des investissements stratégiques tout au long de la chaîne de valeur de la batterie, qui généreront des milliers d’emplois directs et indirects
Ce soutien financier, associé à la présence de partenaires importants et au partenariat commercial de long terme avec Renault Group, démontre la crédibilité de son projet.

  Un nouveau smartphone Nokia, tendance et réparable

7 Sep


HMD, la maison des téléphones Nokia, dévoile le Nokia G42 5G So Pink. Ce smartphone commercialisé à 229 euros s’inscrit pleinement dans la tendance du rose tandis que le phénomène Barbie étale sa couleur dans nos lieux de vie. Le Nokia G42 5G possède une batterie avec une autonomie de plusieurs jours ainsi qu’un appareil photo à triple caméra. Il permet aux utilisateurs de réparer facilement une pièce endommagée, qu’il s’agisse de l’écran, de la batterie ou du port de charge.
L’auto-réparation est synonyme d’économies pour les consommateurs, dans un contexte de coût de la vie augmenté, mais aussi de respect pour la planète.  Le Nokia G42 5G So Pink peut être réparé depuis chez soi grâce aux kits iFixit disponibles dès 19,95 euros, et au travers des manuels de réparation, guidant les utilisateurs étape par étape. « Non, le réparable ne doit pas faire de concessions visuelles. Son design unique et brillant sera très apprécié, j’en suis convaincu », a déclaré Lars Silberbauer, CMO de HMD Global.  
 

Aura Invalides, une expérience immersive monumentale

29 Août

Experts pour faire vivre de nouvelles émotions et raviver l’intérêt culturel de monuments historiques, les équipes professionnelles de Moment Factory, studio multimédia spécialisé dans la conception et la production d’environnements immersifs, ont une nouvelle fois fait preuve d’adaptabilité pour leur nouvelle création en magnifiant un véritable emblème historique et culturel de la ville de Paris :le Dôme des Invalides.
Aura Invalides, dernière création multimédia immersive de Moment Factory, produite par Cultival, leader francilien des visites culturelles et insolites en collaboration avec le musée de l’Armée, a été créée pour répondre à l’engouement des publics à expérimenter et (re)plonger au cœur du patrimoine français sous un prisme plus ludique. Installée au cœur du Dôme des Invalides, elle sera inaugurée à partir du 22 septembre 2023 et de façon permanente dans un objectif commun : sublimer toujours plus le patrimoine culturel français.
Dans ce projet, comme pour l’ensemble de ses créations, Moment Factory a mis le travail de la lumière, la musique orchestrale et le vidéo mapping au service de l’architecture majestueuse et historique du Dôme des Invalides. L’envergure du monument a constitué un défi sans précédent pour les équipes créatives et techniques du studio multimédia. Pendant plus d’un an, des équipes pluridisciplinaires, spécialistes de la vidéo et de la projection, de l’éclairage, du design sonore et des effets spéciaux, ont œuvré, en lien étroit avec les équipes scientifiques et techniques de l’agence Cultival et du musée de l’Armée, à la conception artistique, technique et architecturale du projet, visant à magnifier l’imposante architecture du Dôme à 360° et dans ses moindres détails.
Une expérience hors du temps pour continuer de raviver l’intérêt vers le tourisme local et ses emblèmes culturels. Le concept du multimédia invite les visiteurs locaux à voir sous un jour nouveau leurs monuments et emblèmes culturels. Les installations lumineuses et expériences multisensorielles contribuent à évoquer l’esprit d’un lieu, qui peut être oublié au quotidien. Aura Invalides invite à porter un autre regard sur la richesse exceptionnelle du patrimoine des Invalides.
Dès la nuit tombée, l’iconique Dôme des Invalides et ses mystérieuses chapelles se réveillent. Pendant près de 50 minutes, sous la coupole du Dôme, haute de 90 mètres, les visiteurs sont invités à (re)découvrir le patrimoine exceptionnel des Invalides, tel qu’il ne s’était encore jamais révélé, dans une déambulation nocturne merveilleuse. Inspirée par la symbolique et le génie du lieu, Moment Factory et l’agence Cultival se sont données pour intention de faire partager une expérience collective intemporelle où dialoguent l’architecture classique et la création numérique dans une succession de tableaux envoûtants et sonores, en créant des moments d’émotion inattendus et significatifs.
Aura Invalides est construite en trois mouvements, qui évoquent trois aspects fondateurs du monument : sa construction originelle, la mémoire qui l’anime et son pouvoir d’élévation universelle, les visiteurs entrant en résonance avec le monument pour une parenthèse hors du temps.

Lancement de French Tech 2030

19 Avr


 
• Un programme d’accélération ambitieux destiné à une centaine d’acteurs émergents de l’innovation
• Une mobilisation de l’ensemble des moyens de l’État pour répondre à la compétition internationale et développer des leaders mondiaux
• Un Appel à Candidatures spécifique pour sélectionner les entreprises à haut potentiel de croissance et leur offrir un accompagnement sur mesure
C’est l’objet du programme French Tech 2030 qui associe de façon inédite l’ambition du plan France 2030, piloté par le Secrétariat Général pour l’investissement, l’accompagnement de la Mission French Tech et l’expertise de Bpifrance.
 
French Tech 2030, une ambition de souveraineté
Le plan France 2030, piloté par le Secrétariat général pour l’investissement, vise à soutenir l’émergence de ces innovations dans des secteurs stratégiques clés, notamment en s’appuyant sur les acteurs émergents.
Afin de répondre à cette ambition forte, le programme French Tech 2030 vise à retenir une centaine d’acteurs émergents de l’innovation afin de les faire bénéficier d’un accompagnement spécifique de tous les services de l’Etat et des territoires, coordonnés par la Mission French Tech.
Afin de répondre au mieux aux besoins des entreprises retenues, cet accompagnement associera également l’expertise de Bpifrance et de l’ensemble des opérateurs de l’Etat (Business France, ADEME,…), les Agences d’innovation dédiées (Agence de l’innovation en santé notamment), le réseau des correspondants French Tech, les préfectures et services déconcentrés, les Chambres consulaires.
Les entreprises innovantes retenues devront s’inscrire dans le cadre des priorités et orientations de France 2030.
L’objectif est d’identifier les acteurs émergents qui disposent des plus hauts potentiels :
• Haut-potentiel de croissance, c’est-à-dire des acteurs émergents d’envergure européenne voire internationale susceptibles d’atteindre une taille critique ou des parts de marché significatives à horizon 2030 ;
• Haut-potentiel d’impact, c’est-à-dire des acteurs dont les impacts peuvent être massifiés, notamment sur les aspects environnementaux, sociaux ou sociétaux, et contribuant à notre souveraineté économique et technologique dans les domaines stratégiques ;
• Haut-potentiel d’audace pour investir dans des structures très audacieuses assumant une forte prise de risque, avec l’objectif de leur permettre d’atteindre un niveau de diffusion permettant de bouleverser leur secteur.
 
French Tech 2030, une sélection rigoureuse
French Tech 2030 sera accessible à des acteurs émergents ayant déjà initié une activité à partir de leur innovation ou étant à la veille de la lancer.
Elles devront pouvoir démontrer d’un certain niveau de maturité technologique et économique afin de prouver la pertinence d’un accompagnement étatique.
Elles passeront par le processus de sélection rigoureux d’un comité présidé par le Secrétaire général pour l’investissement en charge de France 2030 et composé de représentants de la Direction Générale des Entreprises, la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation, de l’Agence d’Innovation Défense et de l’Agence de l’innovation en santé, du Commissariat Général au Développement Durable et de Bpifrance.
En cohérence avec France 2030, la sélection finale devra comporter 25% de dirigeantes ou co-fondatrices et 50% d’entreprises engagées sur la réduction de l’impact carbone et la transition écologique.
Chaque entreprise sélectionnée devra enfin s’engager sur une charte de valeurs, dont le non-respect entraînera la fin de l’accompagnement.
Les critères de sélection seront précis :
• Avoir son siège social sur le territoire français ;
• Répondre à au moins un des objectifs de France 2030 ;
• Être une entreprise indépendante : absence de rachat (non contrôlée par une autre société ou d’autres entités directement ou indirectement, avec entre autres un maximum de détention par une autre entreprise de 39,9%) ; pas d’introduction en bourse supérieure à 150 M€ ;
• Avoir, sur les 3 dernières années, obtenu un financement d’au moins 5 M€ (levée de fonds, dette obtenus auprès du secteur privé et chiffre d’affaire additionnés)
Les dossiers devront être déposés dans le cadre de l’Appel à Candidatures « French Tech 2030 ».

French Tech 2030, un accompagnement sur mesure
Pour chaque entreprise sélectionnée, un diagnostic de ses besoins et des leviers d’État disponibles pour accélérer son développement sera réalisé afin de définir les modalités d’accompagnement les plus efficaces. Un plan d’actions sera ainsi développé. Le pilotage global de l’accompagnement sera confié à la Mission French Tech, experte en accompagnement de start-up et entreprises innovantes.
Les entreprises sélectionnées auront ainsi accès à un accompagnement dédié (enjeux réglementaires, douaniers ou de propriété industrielle, veille, cybersécurité, autorisations administratives, visibilité, délégations internationales) et à un parcours personnalisé au sein des dispositifs de France 2030 répondant à leurs enjeux, ainsi que des opportunités de rencontres avec des investisseurs privés.

Un Good Deal pour l’après Plan France THD

15 Mar

Mardi 14 mars, Patrick Chaize, sénateur et président de l’association Avicca (à droite), et Philippe Le Grand, président de la fédération InfraNum, ont proposé au gouvernement, lors d’une conférence de presse au Sénat, la mise en place d’un « Good Deal » du numérique, un pacte pour l’égalité numérique des territoires afin d’enraciner le Plan France Très Haut Débit.
 
La progression du déploiement de la fibre optique (80% des locaux éligibles) et les toutes premières fermetures du réseau historique en cuivre dans plusieurs communes confirment la mobilisation de tous les acteurs de la chaîne pour réussir le plan gouvernemental France THD.
 
Mais depuis plusieurs années, InfraNum et l’Avicca soulignent l’urgence de relever les grands défis de « l’après Plan France THD », pour garantir :
• L’égalité d’accès numérique entre tous les citoyens
• La pérennité de l’offre de service qui doit pouvoir s’appuyer sur des infrastructures fixes de qualité et résilientes
• La solidarité entre les territoires, notamment en veillant à l’exploitation durable des réseaux d’initiative publique
 
Afin de garantir l’accès au numérique partout et pour tous, l’Avicca et InfraNum demandent la mise en place en toute urgence d’un « Good Deal » du numérique, pour remettre à plat l’ensemble des sujets nécessaires à la transformation numérique de la France. Cela passera notamment par :
 
• La création d’un Fonds de Péréquation des Réseaux Optiques, estimé à plusieurs centaines de millions d’euros à fiscalité constante. Ceci afin de renforcer et sécuriser les réseaux d’initiative publique, et permettre à chacun d’accéder à un niveau de service comparable sur tout le territoire
• La mise en place d’une structure nationale pertinente pour exploiter durablement le génie civil grâce à la mobilisation d’investisseurs, privés ou publics. Ceci permettrait d’assurer la réalisation de tous les raccordements, y compris complexes
• L’adaptation des tarifs sur le marché de gros dans les zones rurales afin de contribuer à la péréquation et garantir l’équilibre économique des réseaux d’initiative publique.
 
Les orientations proposées devront prioritairement permettre de relever les 10 principaux défis restants du Plan France Très Haut Débit :
• Assurer le raccordement effectif à la fibre optique de tous les logements
• Assurer une migration rapide et apaisée des Français vers la fibre en mettant en place une structure nationale d’accompagnement de la fermeture du réseau cuivre d’Orange
• Accompagner financièrement les particuliers pour leurs éventuels travaux d’accès à la fibre en partie privative
• Garantir la disponibilité systématique de la fibre dans les logements neufs lors de leur livraison
• Couvrir les surcoûts d’exploitation liés à la zone RIP (Réseaux d’Initiative Publique)
• Réaliser les investissements de vie du réseau liés notamment à l’augmentation de capacité, à l’élagage, aux dévoiements, aux enfouissements… 
• Définir un service universel s’appuyant prioritairement sur la fibre optique
• Relancer la dynamique de la transformation numérique des entreprises
• Soutenir la proposition de loi visant à assurer la qualité et la pérennité des réseaux de communications électroniques à très haut débit en fibre optique
• Faire des réseaux optiques de véritables infrastructures essentielles
 

MasterDev France focuse sur le web 3

6 Mar

La 8e édition de Master Dev France, organisé par Docaposte depuis son rachat de la société Ametix, le créateur de ce concours nommé à l’origine Meilleur Développeur de France, aura lieu le 9 mars 2023. Autour de ce concours de code « live », qui se tient au Parc des Expositions de Paris, plus de 20 conférences inspirantes sur le web 3 et ses enjeux sont prévues ainsi qu’un village de grands groupes français, des ESN, des écoles de la tech, des associations majeures du numérique et des start up.
Master Dev France a pour objectif de valoriser les métiers du développement à travers ce grand concours qui attend près de 2 000 participants. Afin de comprendre et anticiper les évolutions d’un secteur en pleine transformation, Master Dev France s’est donné pour thématique de réflexion « web 3 : quel monde voulons-nous construire demain ? ».
L’événement propose ainsi plus de 20 conférences autour du web 3 (NFT, Métavers, IA, quantique, blockchain, cybersécurité) et des enjeux des métiers de la tech (accessibilité, impact environnemental, pénurie de talent, technologies émergentes). Un focus particulier sera porté sur la place des femmes dans le numérique et dans les métiers du développement.
Plus de 50 personnalités du monde de la tech interviendront telles que Caroline Chaupinod, directrice générale du Hub IA, Frédéric Bardeau, fondateur de Simplon, Frédéric Montagnon, cofondateur de Arianee X, Neila Hamadache, déléguée à la formation chez Numeum, Cyril Armange, Directeur général adjoint de Finance Innovation, Allyah Semiai, fondatrice de Kids Share et marraine des L.Impacts Awards ou encore Emmanuel Moyrand, Vice-Président de l’association France Meta.

Fairphone lève 49 millions d’euros

22 Fév

Un consortium international d’investisseurs à impact, mené par les nouveaux actionnaires Invest-NL, le fonds ABN AMRO Sustainable Impact et l’actuel actionnaire Quadia se sont associés aux autres actionnaires de l’entreprise, DALHAP, DOEN Participaties et PDENH pour investir 49 millions d’euros dans Fairphone, la société néerlandaise de smartphones durables.
Cet investissement permettra notamment à Fairphone d’accélérer sa croissance et de renforcer son impact tout en poursuivant sa mission principale, rendre l’électronique plus éthique. Par ailleurs, il sera utilisé pour le règlement des prêts existants, la sortie partielle des actionnaires actuels, y compris PYMWYMIC, et le remboursement de 1 000 crowdfunders.Eva
Gouwens, PDG de Fairphone, commente : « parti d’un mouvement social, Fairphone est aujourd’hui une entreprise à impact reconnue. Je tiens à remercier tous les actionnaires qui nous ont soutenus au fil des ans. Avec un socle étendu d’investisseurs alignés sur notre mission, nous allons renforcer la sensibilisation à une électronique plus juste et accélérer la croissance de notre entreprise et de notre impact ».

Lancement d’un nouveau fonds de fonds en faveur des champions technologiques européens

14 Fév

Le Groupe BEI, composé de la Banque européenne d’investissement (BEI) et du Fonds européen d’investissement (FEI), et cinq États membres de l’Union européenne ont lancé l’initiative Champions technologiques européens (ICTE), un fonds de fonds qui apportera du capital- développement à des entreprises européennes innovantes et prometteuses qui en sont à un stade de croissance avancé.
L’ICTE, pierre angulaire de l’initiative paneuropéenne Scale-up Europe, dévoilée en février 2022 à Paris, rassemblera des ressources publiques des États membres participants et du Groupe BEI afin d’effectuer d’importants investissements dans des fonds de capital-risque qui, à leur tour, fourniront des financements aux champions technologiques européens.
Le nouveau fonds de fonds a obtenu des premiers engagements représentant 3,75 milliards d’euros auprès du Groupe BEI, de l’Espagne, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et de la Belgique.
L’ICTE renforcera le marché européen du capital-risque pour les entreprises à fort potentiel de croissance en comblant les lacunes en matière d’accès au financement, notamment pour les entreprises qui cherchent à lever des montants supérieurs à 50 millions d’euros.

Prévisions 2023 de Deloitte pour les Technologies, Médias et Télécommunications

1 Fév

Pour la 21e année consécutive, le cabinet Deloitte publie son étude dédiée aux évolutions d’usage, de consommation et de marché dans le secteur des Technologies, Médias et Télécommunications (TMT).
Pour cette année 2023, le rapport met en lumière quinze tendances mondiales et leur impact potentiel sur les entreprises et les consommateurs. Sept de ces tendances concernent particulièrement le marché français :
• Les réseaux 5G transforment la connectivité des entreprises
• Les sociétés de semi-conducteurs se tournent vers l’IA pour concevoir les futures puces
• La croissance des services de streaming entraine une augmentation de l’AVOD ;
• Le marché de la réalité virtuelle prend de l’ampleur
• Le nombre de satellites en orbite augmente considérablement
• L’industrie technologique s’engage en faveur du climat
• Les fusions et acquisitions dans le secteur des jeux vidéo se multiplient